Je me demande ce qu'est devenu
Katalay
Ce garçon que nous aimions
Car sachez comme bat fort
Le coeur des petites filles
Katalay à l'élégance statuesque
D'un noir profond, au rire éclatant
Katalay aux mains d'artiste et de roi
Dont les doigts se déployaient et nous figeaient
Katalay qui nous souriait
Et nous mourrions sur-place
Nous mourrions
Car sachez comme bat fort
Le coeur des petites filles
Nous nous le disputions
Férocement, secrètement
Savait-il comme nous le guettions ?
Nous nous surveillions autour de lui
Les yeux mauvais et le regard méfiant
Savait-il comme nous nous malmenions ?
Mes cheveux sont gris aujourd'hui
Katalay et je me souviens
Que jamais tu n'as su ces combats
Mais peut-être qu'un jour tu liras
Combien fort a battu pour toi
Le coeur des petites filles...